DOULEURS PELVIENNES, PÉRINÉALES & VULVAIRE

Les douleurs périnéales et vulvaires

Le centre Résilience Santé Femme est expert en suivi et accompagnement des douleurs pelvi périnéal chronique des femmes.
Les douleurs périnéales et vulvaires font référence à des sensations d’inconfort, de douleur ou de sensibilité exagéré ressenties au niveau du périnée et de la vulve.

Plusieurs types de douleurs périnéales et vulvaires existent chez la femme :

Au Centre Résilience Santé Femme, nous proposons un parcours de soin global pour traiter l’ensemble des symptômes et améliorer le confort de vie des patientes : Parcours de soins, éducation thérapeutiques, soins de support etc…

1 - Les douleurs périnéales et vulvaires de la ménopause

La ménopause est une phase de la vie d’une femme qui se produit généralement entre 45 et 55 ans, marquée par la cessation des menstruations et des changements hormonaux significatifs.
Les symptômes de la ménopause varient d’une femme à l’autre, et certaines peuvent éprouver des douleurs ou des inconforts.

La sécheresse vaginale est un symptôme courant associé à la ménopause.
Elle est principalement due à une diminution des niveaux d’œstrogènes, une hormone féminine clé qui joue un rôle important dans la santé génitale.
Pendant la ménopause, les ovaires produisent moins d’œstrogènes, ce qui peut entraîner divers changements dans le corps, y compris la sécheresse vaginale.

Quels sont les symptômes que peuvent provoquer la sécheresse vaginale ?

Une sensation de sécheresse, de brûlure ou de picotement peut être présente.
La diminution de la lubrification peut rendre les rapports sexuels douloureux.
La peau délicate de la vulve peut devenir irritée.
Des démangeaisons peuvent survenir en raison de la sécheresse.

Quels sont les traitements de la sécheresse vaginale pendant la ménopause ?

Des lubrifiants à base d’eau ou de silicone peuvent être utilisés pour augmenter la lubrification pendant les rapports sexuels.
Les hydratants vaginaux peuvent être utilisés régulièrement pour maintenir l’hydratation.

La thérapie hormonale substitutive (THS) peut être prescrite pour certaines femmes pour compenser la baisse d’œstrogènes.
Elle peut être administrée sous forme de crèmes, d’anneaux vaginaux ou de comprimés.

Certains traitements locaux, tels que les crèmes ou les ovules à base d’œstrogènes, peuvent être utilisés directement dans la région vaginale pour aider à restaurer l’hydratation.

Il est important de discuter de ces symptômes avec un professionnel de la santé pour déterminer la meilleure approche de traitement en fonction de votre situation médicale et de vos préférences.
Chaque femme réagit différemment, et le traitement peut être adapté en conséquence.

2 - Les douleurs vulvaires post-accouchement

La période post-partum peut s’accompagner de divers inconforts pour la jeune maman, parmi lesquels les douleurs vulvaires et périnéales sont particulièrement fréquentes.
Ces douleurs peuvent résulter de plusieurs facteurs, notamment les traumatismes liés à l’accouchement, comme les déchirures ou les épisiotomies, ainsi que la pression et l’étirement subis par le périnée durant la grossesse et l’accouchement.

Voici quelques types de douleurs vulvaires qui peuvent survenir après l’accouchement :

Si une femme a subi une déchirure spontanée pendant l’accouchement ou si une épisiotomie a été pratiquée (incision faite chirurgicalement pour élargir le canal vaginal), elle peut ressentir des douleurs au niveau de la zone vulvaire pendant la période de guérison.
Des hématomes, c’est-à-dire des accumulations de sang dans les tissus, peuvent survenir après l’accouchement, provoquant une sensation de douleur et de gonflement dans la région vulvaire.
Les tissus vulvaires peuvent être enflammés et gonflés en raison du processus d’accouchement, entraînant des sensations de douleur et de sensibilité.
Les muscles du plancher pelvien peuvent être tendus, fatigués ou endoloris après l’accouchement, surtout si l’accouchement a été long ou difficile.
Les fluctuations hormonales post-accouchement, en particulier la diminution des niveaux d’œstrogènes, peuvent entraîner une sécheresse vaginale, provoquant des sensations de gêne et parfois de douleur.

Quels sont les traitements pour soulager les douleurs vulvaires ?

Plusieurs traitements sont disponibles pour soulager ces symptômes et favoriser la récupération.

La kinésithérapie de relâchement périnéal est une approche clé, aidant à détendre et renforcer les muscles du plancher pelvien.

Les techniques de radiofréquence peuvent également être utilisées pour améliorer la circulation sanguine et stimuler la régénération des tissus, contribuant ainsi à la réduction de la douleur et à la cicatrisation.

Le traitement de la cicatrice, qu’il s’agisse de cicatrices d’épisiotomie ou de déchirures, peut être abordé par des massages, l’utilisation de crèmes spécifiques, et dans certains cas, des injections de toxine botulinique ou d’acide hyaluronique, aidant à détendre les tissus et à améliorer leur élasticité.

Il est important de communiquer ouvertement avec le professionnel de la santé pour discuter des douleurs spécifiques et recevoir des conseils et des soins adaptés à la situation individuelle.

Chaque femme et chaque accouchement sont uniques, et les recommandations de soins post-accouchement peuvent varier en conséquence.

3 - Les vestibulodynies

Les vestibulodynies, également connues sous le nom de vestibulite vulvaire ou de vestibulite vestibulaire, font référence à une condition médicale caractérisée par une douleur chronique et une sensibilité au niveau de l’entrée du vagin, spécifiquement dans la région du vestibule vulvaire.
Cette douleur peut être provoquée par une pression ou un contact, comme lors des rapports sexuels, de l’insertion de tampons ou lors d’un examen gynécologique.

La vestibulodynie, souvent décrite comme une douleur chronique au niveau du vestibule vaginal (la zone entourant l’ouverture du vagin), représente un trouble gynécologique courant mais complexe.

Les symptômes se manifestent principalement par une douleur aiguë ou brûlante lors du contact ou de la pression dans cette zone, ce qui peut grandement affecter les rapports sexuels, l’utilisation de tampons, ou même le simple fait de s’asseoir.

Les causes exactes de la vestibulodynie restent mal comprises, mais elles sont souvent associées à des facteurs tels que des déséquilibres hormonaux, des infections passées, des réactions inflammatoires, ou encore une hypersensibilité nerveuse locale.

Les conséquences de cette condition peuvent être profondes, impactant la vie sexuelle, psychologique et sociale des femmes qui en souffrent.

Le traitement de la vestibulodynie nécessite une approche multidisciplinaire et personnalisée, incluant souvent une thérapie physique spécialisée pour détendre et renforcer le plancher pelvien, des médicaments pour gérer la douleur et l’inflammation, des conseils psychologiques pour aborder les aspects émotionnels, et dans certains cas, des interventions chirurgicales.

L’utilisation de lubrifiants spécifiques et de modifications comportementales peut également aider à gérer les symptômes.

Il est crucial pour les femmes atteintes de vestibulodynie de consulter un professionnel de santé spécialisé pour obtenir un diagnostic précis et élaborer un plan de traitement adapté à leur situation spécifique.

Quels sont les symptômes des vestibulodynies ?

La douleur est généralement localisée au niveau du vestibule vulvaire, la partie de l’entrée du vagin située autour de l’orifice vaginal.
Les femmes atteintes de vestibulodynies peuvent éprouver une douleur intense pendant ou après les rapports sexuels.
La région touchée peut être hypersensible, réagissant de manière excessive à la pression ou au toucher.
Certaines femmes ressentent une sensation de brûlure ou de picotement dans la région vulvaire.

Quels sont les traitements des vestibulodynies ?

Des exercices de rééducation musculaire en relâchement peuvent être recommandés pour détendre les muscles du plancher pelvien.
Des analgésiques, des crèmes anesthésiques ou des médicaments spécifiques peuvent être prescrits pour soulager la douleur.

Pour moduler la douleur centrale, il est souvent utilisé des antiépileptique ou des antidépresseur, car ils ont une action sur la douleur ; les doses prescrites sont bien inférieures aux doses prescrites pour une problématique de dépression ou d’épilepsie.

Il est important de comprendre que ce traitement n’a pas pour objectif de modifier l’humeur mais bien de soulager en diminuant le nombre de crises et l’intensité.

Cette approche peut aider à gérer les aspects émotionnels de la douleur.
Dans certains cas, une thérapie hormonale peut être envisagée.
Ils peuvent être recommandés pour soulager la sécheresse vaginale.
Ils peuvent être recommandés pour soulager la sécheresse vaginale.

Il est important pour les femmes présentant des symptômes de vestibulodynies de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à leur situation spécifique.

4 - Lichen scléro atrophique et Lichen Plan Vulvaire

Le lichen scléro-atrophique est une maladie chronique de la peau qui affecte principalement la région génitale, bien qu’elle puisse se manifester sur d’autres parties du corps.
Cette condition peut toucher les hommes, les femmes et les enfants, mais est plus fréquente chez les femmes post-ménopausées.

Qu'est-ce que le Lichen Scléro-Atrophique ?

Le Lichen scléro-atrophique se caractérise par la présence de plaques blanches, brillantes et fines sur la peau, qui peuvent progresser vers une atrophie tissulaire. La peau affectée devient alors fragile, craquelée et susceptible de saigner facilement.

Bien que la cause exacte de cette maladie ne soit pas entièrement comprise, elle est associée à des réponses auto-immunes, des déséquilibres hormonaux et des prédispositions génétiques.

Quels sont les symptômes du Lichen Scléro-Atrophique ?

Les symptômes du lichen scléro-atrophique varient selon les individus, mais peuvent inclure :
  • Des démangeaisons intenses dans la région génitale
  • Une sensation de brûlure ou d’irritation
  • Des douleurs, notamment pendant les rapports sexuels
  • Des fissures ou des saignements de la peau affectée
  • Des difficultés à uriner, dans les cas où la maladie affecte l’urètre

Quel est le traitement à suivre ?

Le traitement du lichen scléro-atrophique vise à contrôler les symptômes, à prévenir les cicatrices et à réduire le risque de transformation maligne. Les options thérapeutiques incluent :
  • L’utilisation de crèmes ou de pommades stéroïdiennes pour réduire l’inflammation et l’irritation.
  • Des émollients pour hydrater et protéger la peau.
  • L’application de crèmes à base de testostérone ou d’oestrogène, dans certains cas.

Quelles sont les techniques de régénération tissulaire dans les cas sévères ?

Lorsque la maladie progresse ou devient sévère, entraînant une atrophie tissulaire importante, des techniques de régénération tissulaire peuvent être nécessaires :
Cette technique implique l’injection de graisse autologue (prélevée sur le patient) dans la zone affectée pour restaurer le volume et améliorer l’élasticité de la peau. Cliquez pour en savoir davantage sur ce traitement.

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour enlever les zones fortement cicatrisées et rétablir la fonction normale.

Cliquez pour en savoir davantage sur les différentes Techniques Chirurgicales.

Le PRP est utilisé pour stimuler la régénération de la peau et améliorer sa qualité en injectant du plasma enrichi en plaquettes, favorisant la guérison et la croissance de nouveaux tissus.

Cliquez pour en savoir davantage sur ce traitement.

Certaines formes de thérapie au laser peuvent aider à améliorer la texture de la peau et à réduire les symptômes en stimulant la régénération de la peau et en réduisant l’inflammation.

Cliquez pour en savoir davantage sur ce traitement.

Il est essentiel de consulter un spécialiste pour un diagnostic précis et un plan de traitement adapté, car la prise en charge du lichen scléro-atrophique peut varier en fonction de la sévérité de la maladie et des symptômes individuels.
La surveillance régulière est importante pour suivre l’évolution de la maladie et ajuster le traitement si nécessaire.