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INCONTINENCE URINAIRE

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INCONTINENCE URINAIRE

DÉFINITION DE L’INCONTINENCE URINAIRE OU FUITE URINAIRE ?

Les fuites urinaires sont des pertes involontaires d’urines. Il existe plusieurs type d’incontinence urinaire à l’effort et par hyperactivité vésical.

QUELLES SONT LES TRAITEMENTS DE L’INCONTINENCE URINAIRE ?

On vérifiera toujours l’absence d’infection urinaire par un examen bactériologique des urines. Un traitement médical est le plus souvent proposé en premier intention : la rééducation, des traitements médicaux pour calmer la vessie.

En cas d’échec un traitement chirurgical pourra être une solution en fonction de vos symptômes.
En fonction du type d’incontinence un traitement adapté sera proposé.

INCONTINENCE URINAIRE D’EFFORT

Le traitement chirurgical de l’incontinence urinaire d’effort à pour but de traiter les fuites urinaires à l’effort ou à la toux. Il existe plusieurs techniques : la mise en place d’une bandelette sous l’urètre (orifice urinaire) qui sera mise en tension au moindre effort, assurant la continence à l’effort ou la mise en place d’un agent comblant . Ce geste peut être associé à une cure de prolapsus (descente d’organe).


BANDELETTE SOUS URÉTRALES : COMMENT SE PASSE L’INTERVENTION ?

Les bandelettes sous urétrales permettent une bonne continence urinaire rapidement en post opératoire, dans la littérature, 85 % des patientes sont satisfaites par cette technique. Elle nécessite l’interposition d’un matériel prothétique, qui peut dans moins de 2% des cas , induire des complications spécifiques (exposition, rejet, etc…)

Elle peut s’effectuer par anesthésie générale ou sous rachianesthésie ou péridurale selon votre cas et les décisions du chirurgien et de l’anesthésiste. L’intervention nécessite que vous n’ayez pas d’infection urinaire, un examen d’urine (ECBU) sera à réaliser 1 semaine avant.

La cure d’incontinence urinaire nécessite le plus souvent une hospitalisation en Ambulatoire.

Cette intervention est effectuée par voie vaginale avec incision du périnée antérieur ou sous pubienne.

La pose chirurgicale, s’effectue de 2 manières selon les cas :

  • soit une voie transobturatrice, c’est-à-dire que la bandelette passe à travers la membrane obturatrice puis elle est récupérée à travers l’incision vaginale après avoir contourné la branche ischio-pubienne.
  • soit une voie sus pubienne, c’est-à-dire que la bandelette passe en rétro-pubien et à travers l’incision vaginale. Un contrôle par cystoscopie est effectué dans le même temps ( caméra dans la vessie) pour vérifier l’intégrité de la vessie.

APRÉS L’OPÉRATION

Il est recommandé d’attendre 1 mois après l’opération pour reprendre les bains et une activité sexuelle. Vous pouvez mener une vie normal, il ne faut pas faire d’effort violent dans le mois qui suit .

NOTE D’INFORMATION CURE D’INCONTINENCE D’EFFORT

 

AGENT DE COMBLEMENT URÉTRAL TYPE BULKAMID

Le Bulkamid est une technique peu invasive, pour traiter l’incontinence urinaire d’effort. Il s’agit d’un polyacrylamide hydrogel, persistant dans le temps, injecter dans l’urètre en sous muqueux . La procédure se réalise sous anesthésie local, il n’y a pas de mis en place de matériel prothétique.

La satisfaction des patientes est de l’ordre de 85%, et le taux de complication est très faible de l’ordre de moins de 1%.

INCONTINENCE URINAIRE 1
INCONTINENCE URINAIRE 2

INCONTINENCE URINAIRE PAR HYPERACTIVITE VESICALE

L’hyperactivité vésicale est définie par l’existence d’envies soudaine et pressantes d’uriner, avec ou sans incontinence, habituellement associées à augmentation de la fréquence des mictions à plus de 8 par jour et à une nycturie (nombre de mictions nocturnes ≥ 2)

Nous proposons un traitement pluridisciplinaire conforme aux dernières recommandations comprenant :

  • La rééducation et les mesures hygiéno-diététiques constituent les traitements de première intention de l’hyperactivité vésicale idiopathique.
  • Les anticholinergiques qui sont recommandés en cas d’échec de la rééducation. Il s’agit de médicaments administrés par voie orale agissant sur les récepteurs parasympathiques de la paroi vésicale.
  • La neuromodulation tibiale postérieur est également proposée. Elle consiste en une stimulation électrique transitoire répétée du nerf tibial postérieur par voie transcutanée, grâce à 2 électrodes posées sur le bord interne de la cheville.
  • Les injections de toxines botuliniques est envisageable si l’HAV est résistante aux autres traitements . Elle agirait à la fois sur l’innervation vésicale afférente et efférente, c’est-à-dire en entraînant une paralysie du muscle vésical, mais en modifiant également la sensibilité de la paroi vésicale. Le principal effet indésirable est la rétention urinaire (pouvant survenir chez 7 % des patients traités), ce qui pourra nécessiter le recours transitoire aux autosondages.
Eric BAUTRANT 2 Eric BAUTRANT
Chirurgie gynécologique et mammaire
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Christine LEVEQUE Christine LEVEQUE
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